1963, galerie Creuzevault, texte d’André Pieyre de Mandiargues ; « Six propositions pour un spectacle de la nature », galerie Point Cardinal, Paris.
Nombreuses expositions à l’étranger (Pays-Bas, Londres, Bruxelles, Stockholm, New York).
Il participe à de multiples expositions de groupe parmi lesquelles : 1950, « Les Mains éblouies », galerie Maeght, Paris ; « Tendances », galerie Colette Allendy ; 1953, deuxième Salon d’octobre, galerie Craven, galerie avec laquelle il passe un contrat. 1955, « Trente peintres de la nouvelle école de Paris », galerie Craven ; « Paroles visibles », galerie La Roue ; « Alice in Wonderland », galerie Kléber, préface Charles Estienne. 1956, « Dix jeunes peintres de l’école de Paris », galerie de France ; « Présence du bleu », galerie La Roue ; « Divergences 4 », galerie Arnaud. 1957, « Expression et non-figuration », galerie Le Gendre ; « Divergences 5 », festival de l’Art d’avant-garde, cité Radieuse, Nantes, et galerie Arnaud, aussi à Berlin. 1959, « Peintres du dépaysage », galerie La Roue. 1961 « Wols, Corneille », galerie Mathias Fels. 1964, « Quinze peintres de ma génération », galerie Ariel ; « Signes », galerie La Roue. Il est invité au Salon de mai très régulièrement depuis 1951, il est membre du comité ; aux Réalités Nouvelles en 1956, 1957, 1958, 1959 avec Songes des pierres, et en 1960 avec Jardin propice à l’oiseau ; au Salon Comparaisons en 1958, 1959. Salon Grands et Jeunes d’aujourd’hui en 1964. Figure à la Biennale de Paris de 1957, à l’« École de Paris », galerie Charpentier, en 1961 et 1963. À l’étranger : 1953 et 1959, Biennale de São Paulo. 1954, Biennale de Venise, parmi d’autres.
Dès 1953, Corneille pratique la gravure qu’il étudie auprès de Hayter, ainsi que la céramique chez Mazzoti à Abbisole-Mare en 1954-1955, lorsqu’il retrouve Jorn, Baj.
Laissons Corneille parler de sa peinture : « Mes thèmes sont dans la pâte, la couleur, naissant des lignes, des entrelacs, des enchevêtrements, des taches… Pour moi, l’oiseau raconte sa propre trajectoire, il est mouvement ou œil, enregistrant d’autres trajectoires… Les sujets s’interpénètrent, se confondent, formant un tout remuant, criant ou armé d’un terrible silence… La peinture n’est plus la femme vue de dos, ou de face, l’odalisque nue, habilement reconstruite à l’aide de cubes, de carrés ou de taches, mais une femme vue par l’oiseau, pensée par la pierre, s’inscrivant sur un lac, finement écrite dans le ciel, le sable, l’oiseau… » (entretien avec Charles Estienne et José Pierre in Medium, 1955).
1966, « Corneille », Stedelijk Museum Amsterdam. Catalogue. Texte Max Loreau : « Corneille l’arpenteur ».
Musées : Amsterdam, Haarlem, Paris, Art moderne.
- Hubert Juin, Hugo Claus, Seize peintres de la jeune école de Paris. Le Musée de Poche, 1956.
- Jean-Clarence Lambert, Corneille, Le Musée de Poche, Éditions Georges Fall, 1960.
- André Laude, Corneille, le roi-image. Éditions SMI, Paris Diffusion Weber, 1970.
- Marcel Paquet, Corneille. Éditions Dellile, 1988.