Naturalisé français en 1948.
Un des pionniers de l’abstraction lyrique aux côtés de Hartung et Soulages, il participe en 1946 à la première exposition d’art abstrait d’après-guerre à la galerie Denise René, « Peintures abstraites », qui réunit Dewasne, Deyrolle, Hartung, Marie Raymond, préface de René de Solier. En dépit de sa position d’aîné — il est âgé de cinquante ans — et de sa venue tardive sur la scène artistique, il témoigne d’une fougue et d’une jeunesse qui demeureront une des caractéristiques de son œuvre.
“ Il faut abandonner le besoin d’une identification quelconque à un rapport figuratif, ce qui fausserait ou dénaturerait entièrement le caractère propre de l’expression abstraite… C’est le monde des émotions qui s’exprime par une technique appropriée. Le spectateur est libre d’interpréter selon ses sensations… de la même manière qu’il réagirait à une sonate. ”
Études au collège de Neuchâtel où son père était établi ébéniste et antiquaire. 1910, travaille chez le peintre Alfred Blailé et s’initie à la décoration. 1916, à Paris, il est reçu au concours d’entrée de l’École des arts décoratifs. Ses professeurs, dont Paul Renouard, l’encouragent. 1918, admis aux Beaux-Arts dans l’atelier de Cormon. Il fréquente beaucoup le musée du Luxembourg, consacré à l’art moderne. Après un voyage à Venise et un retour à Neuchâtel où il expose (1920), il s’installe définitivement à Paris en 1922. Il gagne sa vie comme restaurateur de tableaux — ce qui explique sa maîtrise d’une technique impeccable — et en faisant de la décoration jusqu’en 1926, année où il expose pour la première fois au Salon d’automne : L’Allée hippique. Période postimpressionniste qui s’achève, « convaincu de l’erreur des effets atmosphériques et du principe de l’illusion des corps dans l’espace », écrit-il dans la Revue du vrai et du beau (1926). S’ouvre une période de recherches de mouvements (1926-1931), suivie par celle d’une peinture d’imagination ouverte sur des recherches d’expression et de construction (1930-1939) ; ainsi en est-il des paysages imaginaires. Dès 1932 il s’essaye à des toiles non figuratives, pour revenir à la figuration à plusieurs reprises. 1936, expose au Salon des surindépendants cinq toiles dont Figures dans un jardin où le corps n’est plus qu’un signe. La critique de la Revue moderne y décèle « un style » ainsi que « l’expression du mouvement comme incluse dans la touche rapide ». Participera encore aux Surindépendants en 1937, Rencontre, 1938 ; les trois envois s’intitulent Composition et 1945.
C’est en 1937 qu’il cesse de peindre en prenant la nature comme modèle. Sa palette s’assombrit et privilégie le noir. L’artiste connaît entre les deux guerres une période d’intenses recherches, stimulée par un climat intellectuel apte à satisfaire sa curiosité et le milieu artistique qu’il fréquente. Familier du sérail musical parisien dès 1926 aussi bien que de la pensée surréaliste autour de 1937, il fait la connaissance de P. Éluard, G. Hugnet, Ó. Domínguez, Luis Fernández. Écrit ses premiers poèmes, publication en 1974 Mots au vol (Éditions Jean Orizet). Il étudie les principaux courants de l’art contemporain, rejetant tout endoctrinement afin de sauvegarder son indépendance. « Je voulais voir le résultat de chaque recherche… afin d’en sortir » a-t-il confié à M. Ragon (in Cimaise, avril 1956). 1939, non requis par l’armée française malgré son souhait, il reste à Paris. Rencontre Picasso. 1941-1943, participe à Renseignement de Gurjieff.
Après une période intermédiaire de tendance non figurative en 1939-1943, Schneider s’engage dans l’abstraction. Ses formes inventées ne font plus aucune référence à la nature, et ne cèdent pas davantage à la tentation du géométrisme. En 1945, le musée national d’Art moderne de Paris lui achète sa première toile, Composition, de 1944, qui est reproduite dans le premier numéro depuis la guerre des Cahiers d’art de Christian Zervos, avec La Cité de 1939. À partir de 1945, toutes ses toiles porteront le même titre Opus, auquel s’ajoute un numéro. Précisons dès à présent les similitudes que sa peinture, véhémentement lyrique, présente avec la musique. Parler de sa création ou la décrire suscitent des termes familiers au critique musical : improvisation, donner le ton, plaquer des accords et surtout « ce terme périmé d’inspiration… le seul qui me permette d’exprimer ce qui est à la base de ma peinture » (op. cit., M. Ragon), pour traduire les fulgurances de la passion. S’il admet ce parallélisme entre sa peinture et la musique (dans sa discothèque, Bach, Beethoven, Mozart sont à l’honneur, mais aussi Wagner, Schönberg, « très proche de ce que nous faisons »), il nie tendre vers toute allusion musicale.
En 1946 il expose avec Hartung, Deyrolle, Dewasne et Marie Raymond au Centre de recherches que vient de fonder Domela rue Cujas. Charles Estienne, qui lui a été présenté, organise une exposition « D’un art abstrait » accompagnée d’un recueil de lithographies qu’il préface (Éditions Opéra) et qui regroupe, outre les protagonistes, Del Marle, Engel Pak, Fleischmann, Miesztrik de Monda, Poliakoff, Warb. Participe au premier Salon des réalités nouvelles dans lequel il exposera jusqu’en 1949 puis de 1956 à 1958. La galerie Denise René l’accueille en 1947 pour un nouveau volet de « Peintures abstraites » avec Magnelli, Dias, Duthoo, H. Nouveau, Piaubert, Poliakoff, Pouget, Reth, Vasarely qui se joignent à Dewasne, Deyrolle, Hartung, Raymond.
Au printemps 1947 a lieu sa première exposition personnelle galerie Lydia Conti : treize œuvres sont accrochées dont Opus 316. Grâce à l’appui de Madeleine Rousseau, Schneider succède sur les cimaises à son ami Hartung. En décembre, seconde exposition centrée sur les gouaches exécutées lors d’un séjour à Gordes où il résidera à plusieurs reprises. Charles Estienne parle de son « simple mais large graphisme qui dit tout » (in Combat, 27 décembre 1947, « De tout un peu »). Découvert par Deyrolle, O. Le Corneur et Dewasne, ce village installé sur les hauteurs du Vaucluse, jusqu’alors fief d’André Lhote et de ses élèves peignant sur le motif, est investi par les « abstraits ». Outre Schneider et son épouse, Odile et Léon Degand, les amis de la galerie Denise René les rejoignent : Ch. Estienne, Jacobsen, Gilioli, Poliakoff, Vasarely… Jusqu’en 1949, se développe une période de grands aplats, peints à la colle dans des constructions organisées, amples qui débouchent sur les principes d’une peinture monumentale qui ne verra pas le jour faute de commandes. Nouvelle exposition en 1948. Ch. Estienne publie un article « Art brut et art tout court » dans Combat le 25 février. En 1950, il présente sa dernière exposition chez Lydia Conti avant d’entrer à la galerie Louis Carré où il exposera avec Hartung et Lanskoy en 1951.
Depuis 1947 il prend de plus en plus part à des manifestations de groupe et internationales qui contribuent à la diffusion de son œuvre. Chez Denise René il participe à « Sculptures et peintures contemporaines » et « Tendances de l’art abstrait » en 1948 ; « Quelques aspects de la peinture présente » ainsi qu’au Danemark avec la collaboration de la galerie en 1949 ; « Quelques aspects de l’art d’aujourd’hui » et « Espaces nouveaux » en 1950.
À Paris, il figure dans les manifestations de la jeune peinture abstraite. 1948, galerie Breteau, « Prise de terre » avec Atlan, Bott, Boumeester, Bucaille, Daussy, S. Durand, Goetz, Halpern, Hartung, Labisse, Lapicque, Passeron, M. Raymond et Soulages. Chez Colette Allendy, « Peintures et sculptures abstraites » en 1949, et « D’une saison à l’autre » en 1950. Ch. Estienne l’invite dans le premier groupe pour « La Nouvelle École de Paris » galerie de Babylone en 1952, ainsi que pour un cycle d’expositions particulières à la galerie Ex-Libris à Bruxelles, « Introduction à la Nouvelle École de Paris » en 1953. La même année, il participe à la discussion publique « À propos du premier bilan de l’art actuel » le 9 juin, salle de Géographie boulevard Saint-Germain. 1954, R. Van Gindertaël qui le défend le fait figurer dans « Divergences-Nouvelle Situation » galerie Arnaud. 1955, « Éloge du petit format », galerie La Roue, exposition préfacée et organisée par M. Ragon, qui en 1956 présente « L’aventure de l’art abstrait » galerie Arnaud. La même année Michel Ragon publie Trompe-l’œil (Albin Michel), roman dans lequel Schneider apparaît sous son vrai nom tout comme Atlan, Poliakoff, Soulages… Toujours avec Ragon, participe à « Expression-Non-Figuration » galerie Le Gendre ; « 50 ans de peinture abstraite » par Michel Seuphor, à l’occasion de la publication de son Dictionnaire de la peinture abstraite, galerie Creuze-Balzac. 1947, « Le nouvel art français », musée du Luxembourg. Fait partie de la sélection française de la Biennale de Venise de 1948, et participe la même année à l’exposition itinérante « Französische abstrakte Malerei » dans les musées allemands. 1949, « Le nouvel art contemporain », Kunsthalle de Berne ; « Du figuratif à l’abstrait », musée d’Art moderne de São Paulo et de Buenos Aires ; « Painted in 1949, European and American Painters », Betty Parsons Gallery à New York. À partir de 1949, il exposera régulièrement au Salon de mai dont il sera membre du comité directeur jusqu’en 1956. Organise l’exposition du Salon au Japon (1950) grâce au mécénat des journaux Mainichi (c’est le peintre Oguiss qui servait de liaison pour l’organisation des expositions).
1950, exposition itinérante « Junge französische Maler stellen aus » en Allemagne ; « Französisches Kunstschaffen aus 10 Jahren 1940-1950 », Innsbruck, Institut français ; 1950-1951, « Exposition d’art français contemporain », exposition circulant au Japon ; « De Manet à nos jours », musée de Lyon et capitales de l’Amérique latine ; « Französische Malerei und Plastik 1938-1948 », Maison de France à Berlin ; « Rythmes et couleurs », galerie Bernheim Jeune à Paris. 1951, « École de Paris 1900-1950 », Royal Academy de Londres (organisée par le British Council) ; « École de Paris », Knokke-le-Zoute, Anvers ; 1951-1952, Louis Carré organise dans plusieurs musées des États-Unis l’exposition « Advancing French Art », la Phillips Gallery achète une de ses toiles. 1952, « Peintres d’aujourd’hui France-Italie », Turin ; « Malerei in Paris heute », Kunsthaus de Zurich ; « Berliner Neue Gruppe mit französischen Gästen », Berlin ; « Actuelle École de Paris », Ostende ; « Exposition d’art contemporain », Aix, Cannes, Toulouse.
1953, « International Arc Exhibition », Japon, et en 1955, 1956, 1957, 1959 reçoit le prix du Gouverneur, 1961, 1963 et 1965. 1954, « Internationale Sezession », Leverkusen ; « Les grandes étapes de l’art moderne », musée de Rouen ; « Tendances actuelles de l’art français », Ostende ; « Collection Philippe Dotremont », Stedelijk Museum d’Amsterdam ; « Collection Graindorge », Kunsthalle de Bâle. 1955, exposition internationale de peinture, Valencia et Caracas (Venezuela), puis en Espagne. 1956, « École de Paris », palais des Beaux-Arts, Lille ; « Expressionism 1900-1955 », Walker Art Center, Minneapolis.
1957, « La Peinture abstraite », musée de Neuchâtel. 1958, Carnegie International de Pittsburgh ; « L’art du xxie siècle », palais des Expositions de Charleroi ; « La peinture, de Cézanne à nos jours », pavillon de la France, Exposition universelle de Bruxelles ; « Depuis l’impressionnisme », musée national d’Art moderne de Paris ; « École de Paris », musées de Zagreb et de Belgrade. 1958-1959, « Französische Malerei der Gegenwart », Mannheim. 1959, « De Gauguin à nos jours », musées de Varsovie et de Cracovie ; « École de Paris 1959 », Walker Art Center de Minneapolis, catalogue Friedman Martin ; « L’École de Paris dans les collections belges », musée national d’Art moderne de Paris ; « Peintres d’aujourd’hui », musée de Grenoble; « Collection Gildas Fardel », musée de Nantes.
1960, « Peintres français d’aujourd’hui », exposition itinérante dans les musées d’Israël ; « Fransk konst av i dag », musée de Göteborg. 1962, « École de Paris », Tate Gallery de Londres ; « École de Paris », musées de Varsovie et de Cracovie ; « Peintres contemporains de l’École de Paris », Maroc. 1963, « Abstraction lyrique et abstraction construite », musée d’Art moderne de Bruxelles ; « Maler aus Paris », Orangerie de Munich. 1965, « Art français contemporain » en Finlande, puis en Tchécoslovaquie, Hongrie, Roumanie ; Biennale de Menton. Biennale de Turin 1951 et 1953. Biennale de Venise en 1954 avec trois grandes toiles et 1964. Une salle dans le pavillon français en 1966, catalogue J. Lassaigne. Documenta I Kassel 1955 et II en 1959. Biennale de São Paulo en 1951, 1953 et 1961 où une salle lui est consacrée. Participe au prix Lissone en 1955 et 1957 où il reçoit le grand prix d’Art abstrait. Invité régulièrement à « L’École de Paris », galerie Charpentier, de 1954 à 1958, 1960 et 1963. Beaucoup d’expositions ont suivi depuis (liste complète in catalogue rétrospective musée de Dunkerque, 1983).
Schneider s’est peu manifesté à Paris individuellement. 1951, galerie de Beaune, 1954, galerie Galanis, 1959, galerie du Musée de Poche, 1961, galerie Arditi, catalogue « Schneider retrouvé » R. V. Gindertaël, 1962, galerie Kriegel (gouaches), 1965, galerie Arnaud ainsi qu’en 1967, 1968, 1970. À l’étranger, trois expositions en Allemagne en 1952. 1953, palais des Beaux-Arts de Bruxelles, catalogue texte de Robert Vrinat. Un contrat avec la Kootz Gallery à New York à partir de 1955 le fait exposer en 1956, 1957, 1958, catalogue texte de Marcel Brion, 1959, 1961. M. Brion préface l’exposition à la galerie Der Spiegel à Cologne en 1957 (il y avait exposé en 1952 et 1953). Expose à Tokyo, Osaka en 1960. Nouveau contrat à partir de 1961 avec la galerie Lorenzelli à Milan (catalogue texte Giuseppe Marchiori). 1961, expose des gouaches galerie Im Erker à Saint-Gall, catalogue préfacé par Denys Chevalier. 1962, première rétrospective de 120 tableaux au Kunstverein de Düsseldorf, puis au palais des Beaux-Arts de Bruxelles avec un important catalogue et des textes de Marcel Brion et R. Van Gindertaël.
À l’opposé de l’abstraction d’un Kandinsky, d’un Vasarely ou d’un Mondrian, celle de Schneider se veut romantique, émotive. Ce qu’il a confié à R. Van Gindertaël en 1951 : « Une infinie variété de formes expressives et coordonnées peintes à deux dimensions sans fond ni superposition et dont l’ensemble “tient le mur” en tant que création totale de formes et de couleurs pour un contenu plus expressif et plus humain » (in Art d’aujourd’hui, juin 1951). Travaillant à même la couleur (gouache et pastel), il ne reconnaît pas l’automatisme car, si « l’expression est une nécessité intérieure, le conscient lui apporte sa structure plastique ». Ce qui lui fait définir l’art abstrait comme la « consécration de notre monde émotionnel ». Il poursuit : « Il faut abandonner le besoin d’une identification quelconque à un rapport figuratif, ce qui fausserait ou dénaturerait entièrement le caractère propre de l’expression abstraite… C’est le monde des émotions qui s’exprime par une technique appropriée. Le spectateur est libre d’interpréter selon ses sensations… de la même manière qu’il réagirait à une sonate » (in « Schneider, la liberté du geste », Michel Ragon in Arts, 15 novembre 1961).
Il peut revenir sur le même thème comme travailler sur plusieurs à la fois. Réinventant à chaque fois — ce qui a fait évoquer par Marcel Brion le combat de Jacob avec l’ange —, il tend toujours à l’éclatement des formes et des couleurs. Dans une perpétuelle tension dramatique, « plans et couleurs s’identifient avec des notions spatiales », écrit Herta Wescher dans Cimaise en janvier-février 1955, qui poursuit en remarquant l’apparition d’une étape avec la « dispersion des éléments laissant la place au vide qui agit alors comme centre d’énergie ». Il donne la priorité à la forme sur la couleur. Avec une palette où prédominent le jaune vif, le violet, le rouge, le vert, le noir, le blanc éclatant, la peinture de Schneider se caractérise par une violence, une animation ininterrompue du graphisme. Ses tracés véhéments à la brosse qui tentent de capter l’instant fugitif, en libérant les forces mystérieuses qui habitent le peintre, exaltent un chromatisme servi par une pâte dense et riche offrant la rutilance des émaux.
Schneider était rompu à toutes les techniques qu’il a maîtrisées parfaitement : aquarelle, pastel, encre de Chine, peinture à l’huile diluée dans la térébenthine. Il a toujours travaillé simultanément aux peintures à l’huile et sur papier, leur accordant une importance égale. Pour les peintures sur papier, il obtenait sa propre expression à partir du mélange qu’il faisait de plusieurs techniques et médiums. Dès 1947 il associe à l’encre de Chine la gouache et le pastel. Son intérêt se porte en priorité sur le graphisme au point qu’il en souligne les structures avec le noir, couleur qu’il est un des premiers à imposer. Jusqu’en 1965, il emploiera l’encre de Chine, seule, sur un fond coloré dans de petits dessins. Alors les couleurs éclatantes qui prédominent l’amèneront à l’acrylique. Après 1975, ses compositions plus complexes ont des fonds travaillés en transparence. En 1979 le noir revient. Ses ultimes œuvres seront des gouaches très colorées.
Depuis de nombreuses années, Schneider aimait à travailler dans la ferme qu’il s’était aménagée près de la forêt de Fontainebleau, à Boutigny-sur-Essonne.
Grand prix national des Arts en 1975.
1970, rétrospective, Galleria Civica d’Arte Moderna, Turin. Catalogue, texte Eugène Ionesco. Puis au palais des Expositions de Montreuil.
1983, rétrospective. Musée d’Art et d’Histoire de Neuchâtel, reprise par le musée d’Art contemporain de Dunkerque. Catalogue Jean-Marie Dunoyer. Biographie, bibliographie.
1975, expose à la galerie Beaubourg, Paris, qui l’a pris sous contrat. Catalogue G. Boudaille ; gouaches galerie Verbeke et en 1977. Réexpose au Salon d’automne depuis 1969. Hommage en 1979 (catalogue M. Ragon).
1986, œuvres récentes. Galerie Trigano, Paris.
1990, œuvres sur papier. Galerie Heyram-Mabel Semmler. Catalogue M. Ragon.
1990, « Schneider. Les années cinquante ». Musée Pierre Von Allmen. Closel Bourbon, Thielle-Wavre. Catalogue, texte G. Boudaille.
Musées : Paris, musée national d’Art moderne, ministère des Postes et Télécommunications (mosaïque murale), Dunkerque, Nantes, Grenoble, Strasbourg, Toulouse, Cologne, Bruxelles, Liège, Verviers, Neuchâtel, Zurich, Oslo, Montréal, aux États-Unis dont New York, Minneapolis, Los Angeles, et Rio de Janeiro, Jakarta, Milan, Rome, Turin, Kamakura, Cuauhtémoc.
G. Schneider laisse de nombreux écrits sur la peinture, dont « Pour ou contre l’art abstrait », Arts, 10 décembre 1948.
Marcel Pobé, Schneider, Le Musée de Poche, éditions G. Fall Paris 1959.
Michel Ragon, Schneider. Amriswil (Suisse) 1961.
Roger Van Gindertaël, Schneider. Préface Marcel Brion. Éditions Alfieri Venise
1967.
En préparation : Catalogue raisonné de l’œuvre de Gérard Schneider.
Extrait de « L’Ecole de Paris, 1945-1965 Dictionnaire des peintres »,
éditions Ides et Calendes, avec l’aimable autorisation de Lydia Harambourg
www.idesetcalendes.com